Au pied de mon saule,
taquinées par le vent, de jolies amarantes me frôlent.
Les pieds dans le ruisseau,
je regarde couler ma vie qui emporte mes joies et mes chagrins,
et mes Amours dans le lointain.
Bertrand Chauvin
—————————————————————————————————————Dans un ciel d’azur, le clocher sonne de bleus angélus
Quelle douce symphonie
L’hiver est en agonie
La nature n’est que sourire
Les bourgeons éclatent de rire
Comme sortis des marais lethéens
Des éholines malicieux entrainent les roseaux dans une sarabande sans fin
Bertrand Chauvin
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« Dans le soleil blanc du crépuscule, comme de l’apesanteur affranchie
elle marchait comme l’on danse.
Et là-bas au loin dans les glycines, une fois l’horizon franchi
c’était comme une douce espérance »
Bertrand Chauvin
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Le vieillard qui revient vers la source première
Entre aux jours éternels et sort des jours changeants.
Et l’on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens,
Mais dans l’oeil du vieillard, on voit de la lumière.
Victor Hugo